电影 · 1996 · 其它 · 记录
这部近一个小时的纪录片拍于1995年,是拍完《红》因病休养的阶段。 基耶斯洛夫斯基不大喜欢被采访,他在1995年接受维日比茨基访问,整理出这部纪录片,而导演、录音等人皆是他之前的合作伙伴,使得访问更容易深入。
电影 · 1929 · 其它 · 记录
本片是苏联纪录片导演,“电影眼”理论的创始人吉加•维尔托夫(Dziga Vertov)的代表作。电影主要拍摄于乌克兰的敖德萨市,摄像师是维尔托夫的哥哥米凯尔•卡夫曼(Mikhail Kaufman)。影片主要分观众入席、城市黎明、人民的工作与休息、体育运动和艺术实践几部分,通过刻画人民生活的方方面面来呈现苏维埃新社会中的一个理想城市。摄影师米凯尔•卡夫曼在拍摄的同时也出现在电影画面中,首创了“自我暴露”的电影形式。在这部具有里程碑性突破意义的纪录片中,维尔托夫首次使用了二次曝光、快进、慢动作、画面定格、跳跃剪辑、画面分割等前卫剪辑手法,并采用了仰角、特写、推拉镜头等新颖的拍摄手法,并制作了一段定格动画。
电影 · 2011 · 美国 · 记录
在本片中,《豪斯医生》主演休•劳瑞将脱下白大褂,换上村夫装。带领您一同前往美国新奥尔良,领略这座城市的魅力,聆听最原汁原味的蓝调音乐。他边弹边唱(你没听错,房子叔私下是位灰常有前途的蓝调歌手),将蓝调历史上的趣事信手捏来,抒发对这座城市和蓝调音乐由来已久的仰慕之情。可以说《休•劳瑞的蓝调之旅》不但是一部很好的蓝调知识启蒙素材,也是一场蓝调音乐盛宴。 片中休•劳瑞的新奥尔良试听会现场为2012年首次公开,之前只有少部分音乐评论人/记者有幸一睹。试听会曲目收于专辑《Let Them Talk(风言风语)》中,此专辑于2011年发行,旋即占据蓝调排行榜第一名,在流行榜上也有不俗表现,可以算是一张成功的专辑。专业评论界总的说赞扬声居多,但也有人质疑其唱功(vocalability)和感染力(delivery)。但不管怎么说,休•劳瑞是一位真正的音乐家、爱乐者,而绝不是哗众取宠之流。
电影 · 2016 · 英国 · 记录
Cherry Healey and Simon Lycett tell the story of how the flowers we buy travel across the world via Aalsmeer Flower Auction in Holland to reach us every day in pristine condition. We reach for flowers to express...
电影 · 2014 · 台湾 · 记录
回顧1950年代迄今台灣詩壇與文壇,瘂弦的參與及貢獻,幾乎可說是從一個人的身體力行,縮影了超過六十年的現代詩與文化史。 在創作上,公開發表詩作雖然只有12年(1953-1965),然而作品經典淬煉,經過好幾世代潮流的浪頭,仍傳頌不輟。在編輯事業上,從《創世紀》、《幼獅文藝》到《聯合報副刊》,前後45年編輯生涯開枝散葉,以特有的溫情、智識、人緣風度,前溯五四與日據時期文學傳統,從島內到海外,打造文壇盛世。 紀錄片《如歌的行板》從瘂弦現下在溫哥華的日常生活展開,描繪詩人「退而不休」的文學進行式:依據瘂弦廣結人緣的寬闊關懷,與林亨泰、林懷民、蔣勳、席慕容、吳晟、蘇偉貞、黃永武、馬森、阮義忠等好友,回憶詩、副刊與文壇種種,交織呈現詩人與華文文學界的綿密交流;與張默重回高雄左營眷村,同遊《創世紀》創刊與1950年代創作狂飆、抄寫禁書的「左營軍中廣播電台」、「高雄煉油廠圖書室」等場景;南下成功大學,踏訪「旭町營房」舊址,回憶初來台灣的軍營生活與文友結緣;和接任副刊編務的陳義芝一起到圖書館,翻閱昔年《聯合報》副刊檔案,回憶「副刊王」與「副刊高」(高信疆)競爭互動、合縱連橫的臺灣文學副刊盛世。同時,拍攝團隊也隨詩人重返故鄉河南南陽,回到童年住居與學校,踏勘古城人文環境,追索詩人生命與詩意的根基。 歷經大時代變遷、壯闊波湧的文學生活,在本片中藉著抒情詩般的動人影像,生動而優美地鋪展瘂弦的生命之詩,成就了超越「記錄」的傳記電影新風貌。
电影 · 2014 · 法国 · 记录
《孟山都公司眼中的世界》《未来的收获》导演Marie-Monique Robin2014年新作 Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin est avant tout l’histoire d’une cassure. Entre les décideurs politiques et une partie de la population réticente à se laisser imposer les doxas libérales, les visions du monde tel qu’il doit être mené semblent irréconciliables. Lorsque les premiers ne jurent que par la croissance, répétant le terme comme une formule incantatoire, les seconds espèrent en d"autres solutions et réfutent le productivisme et la consommation à tout prix. Les experts intervenant dans le film sont formels : sous la forme qu"elle a connue au XXe siècle, la croissance est terminée, elle ne reviendra pas. De nombreux paramètres ne leur laissent aucun doute, dont la fin de l’ère des énergies bon marché ou la dépendance croissante à la dette. Fous et insoumis "Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste" déclare un... économiste, non sans humour. Alors, pendant que les États s’enfoncent dans la crise, des insoumis créent les prémices d’une société fondée sur la sauvegarde écologique et le développement durable. Avec Sacrée croissance !, la réalisatrice présente une sélection d’initiatives réussies et de modèles alternatifs viables. Son film élargit ainsi le champ des possibles en montrant comment on peut réfuter en action, et pas seulement en paroles, le modèle économique dominant. Avec une idée force : face au gaspillage mondial, la réponse doit être locale et solidaire. À Toronto, une coopérative de fermiers produit des légumes bio près du centre-ville et vise la souveraineté alimentaire. À Rosario (Argentine), on lutte contre l’exclusion sociale en fertilisant d"anciennes décharges pour embaucher des maraîchers débutants. Certains villages népalais s’approchent de l’autosuffisance énergétique grâce au biogaz et à la micro-hydro-électricité. Au Brésil ou en Bavière, des banques communautaires et des monnaies locales bouleversent le rapport à l’argent d’un public qui se fait "prosommateur" (producteur et consommateur). Quant au Bhoutan, il développe une politique publique révolutionnaire instaurant le concept du "Bonheur national brut" (BNB). "L’abondance matérielle finira par s’arrêter", rappelle un des intervenants. Et c"est avant qu"il faut changer de paradigme économique, insiste Marie-Monique Robin.